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Le Binh Dinh | |||||
Ce style, d'origine sino-viet-namienne
est peu répandu en France. On le trouve à Bordeaux, Angers
et Pau. Au Viet-Nam en revanche c'est un style ancien et reconnu. Il est
issu de la région
de Binh-Dinh, au centre du Viêt nam, dont il porte le nom. L'histoire
du Viet Nam est très proche de celle de la Chine par la succession
des dynasties mais aussi par "l'influence" (ou le joug) que la
Chine a eu sur le pays. Ceci explique que dans le Binh Dinh, on retrouve
de nombreuses techniques de Shaolin. Enseignant : Michel |
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Signifie
littéralement " la Longue Boxe ". C'est un terme générique
ancien qui désigne plusieurs styles n'ayant pas forcément
tous un rapport historique avec le Chang Quan des origines. Il y a tout
d'abord, le Chang Quan crée par l'empereur Song Taizu (927-976),
dont certaines boxes aujourd'hui se réclament. |
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Le Choy Li Fut | ![]() |
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Le nom correct est en
fait " Cailifo " (prononcer " Tsaï Li Fo ") : La
boxe des deux bonzes " Cai et Li ". Mais on trouve aussi : "
Tsai Lee Fo ", " Choy Lay Fut ", " Choy Li Fut ",
" Cho Li Fut " ou " Choi Lee Fat " dans les livres et
les vidéos. Le Cailifo compte pas moins de 49 formes distribuées
dans différents styles. Il faut noter les deux courants majeurs
que sont : Enseignants : Bastien, Ghislain |
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Le Hung Gar (Hong Jia) | ![]() |
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Le Hong Jia est une
boxe du sud qui se réclame de Hong Xiguan (Hung Hee Gung dans sa
prononciation cantonnaise) qui aurait vécu dans les provinces du
Fujian et du Guangdong à la fin du XVIIe siècle et aurait
étudié le Kung fu sous la direction de Zhishan (CheeSin),
moine rescapé du temple de " Shaolin du Sud ". De toutes
les techniques enseignées à Hong Xiguan par son maître,
il aurait particulièrement assimilé la technique du tigre.
Après sa rencontre avec Fong Wing-chun qui avait développé
les techniques du héron, Hong fit la synthèse de ces deux
styles et créa Hung Kuen Fu Hok Pai, une école basée
sur le tao du tigre et du héron. |
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C'est
également un terme générique désignant l'ensemble
des boxes des provinces du Sud de la Chine, c'est à dire au sud
du fleuve Yangzijiang. Leur point commun résident dans la stabilité
des pas et la multiplicité des techniques de mains exécutées
avec une recherche de puissance. Ce courant , longtemps plus dévellopé
dans la diaspora chinoise que dans le reste du pays s'est quelque peu
diffusé dans les provinces du nord où on lui accorde peu
d'intérêt à la faveur du wu shu sportif qui en fit,
à partir de 1960, une épreuve de compétition. Le
Nan quan " moderne " est un style élaboré de toute
pièce dans les années 60 à partir de plusieurs styles
cantonnais |
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Le Tantui | |||||
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Boxe de Shandong créée
à la fin des Ming par Wang Lang . Ce dernier ce serait rendu au
mont Emei et Gunlun ainsi qu'au monastère Shaolin pour étudier
la boxe. Désavantagé par sa petite taille, il se serait
inspiré des attitudes des pattes de la Mante religieuse et des
déplacements du singe pour mettre au point une nouvelle méthode
de boxe. Cette école se serait ensuite divisée en deux courants
dits de la " Mante religieuse dure " et de la " Mante religieuse
souple ". Au premier se rattachent les styles " arhat "
(luohan) et " fleur de prunier " (meihua) ; Le courant souple
est principalement représenté par le style de la "
boxe de la Mante religieuse des six coordinations " (liuhe Tanglang
quan). Il existe de très nombreux enchaînements. Pour en savoir plus, un excellent dossier sur le Tang Lang : http://www.artsmartiauxchinois.org/ |
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C'est une boxe Chinoise
Interne dans la plus pure tradition. C'est Me
Wang Xian Zhai (1890-1963), grand expert de son époque qui met
au pointcet art au début du siècle. Il est une synthèse
des trois Arts internes majeurs que sont le Tai Ji Quan, le Bagua Zhang
et le Xing Yi Quan (avec en plus des techniques de boxe Shaolin) et renoue
avec les sources des Arts Martiaux Chinois interne qui avaient autrefois
une vocation guerriere. Dans le milieu du Kung Fu, il est également
connu sous le nom de Da Cheng Quan. L'objectif étant d'élimination des tensions musculaires
et émotionnelles et de ce fait de faire participer tout le corps
dans le mouvement lors d'une explosion de force (Fajing). Les exercices
sont faits pour chercher à réduire l'écart entre
le moment de la conception d'un mouvement et sa réalisation : on
opère donc la liaison tant recherchée dans tous les Arts
Martiaux : l'union entre le corps et l'esprit. Et le pratiquant exprimera
alors ce que l'on appelle " Force Vivante " ou " Force
instinctive ". Enseignant : Michel |
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Le Yongchun Quan (Wing Chun) | ![]() |
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Le Wing Chun est un style
de combat du sud dont les premiers jalons auraient été posés
par une nonne bouddhique NG MUI. Dans la pure tradition des origines des
arts martiaux orientaux, c'est la première fois que l'on mentionne
le nom d'une femme à la source d'une école. Héritière
des bases élaborées par NG MUI, une autre femme, Yim Wing
Chun, qui avait vécu pendant plusieurs années avec la nonne
enseigna celles-ci à son époux Leung Bok-cho. Il semble que
c'est ce dernier qui fit la première grande synthèse de ce
style et le baptisa Wing Chun après la mort de sa femme. Plus tard
le style fut transmis par Wong Wah-bo, Leung Yee-tye, Leung Jun et par Chang
Wah Soon. Ce dernier avait consacré sa vie au perfectionnement et
à l'efficacité du Wing Chun et l'enseigna à seize étudiants
seulement parmi lesquels le jeune Yip Man qui en transmis quelques techniques
à Bruce Lee. Enseignant : Ghislain
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Sources : photo de Maître Wang Xian Zhai sur le site http://kungfuyiquan.free.fr/ - idéogrammes sur le site http://www.lechinois.com/ |
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http://long.tao.free.fr |